Comment développer les actes hors nomenclature kiné ?

Bonjour à toutezétous ! Explorer de nouveaux horizons dans le domaine de la kinésithérapie, notamment en développant une activité hors nomenclature, soulève une série de questions cruciales liées à l’éthique, à la déontologie, aux aspects financiers et aux statuts juridiques. Au fil des années, de plus en plus de kinésithérapeutes manifestent un intérêt croissant pour développer une activité hors convention, que ce soit en complément de leur pratique conventionnée ou de manière indépendante. Cependant, ce projet nécessite une réflexion approfondie, prenant en considération des aspects légaux, personnels et environnementaux.

Dans cette vidéo, Aude Jasmin Chavigny partage son expertise en tant que kinésithérapeute et formatrice dans la mise en oeuvre des actes hors nomenclature kiné. Elle met en lumière les freins pour les kinés à mettre en œuvre des actes hors nomenclature, les principes déontologiques à respecter et les implications financières à prendre en compte. Elle présente également ses différents formats d’accompagnement: E-learning, formation en présentiel et coaching privé.

Tu peux retrouver l’interview complète après le résumé

Freins au développement d’actes hors nomenclature kiné

Pour mieux comprendre ces freins, Aude Jasmin Chavigny a fait plusieurs sondages auprès des kinés sur les réseaux sociaux. Il en ressort que le manque de temps pour ajouter une nouvelle activité aux actes conventionnés, la difficulté à demander aux patients de payer pour des actes hors nomenclature et l’appréhension à se positionner comme expert sont autant de freins que les kinés peuvent rencontrer.

Concilier une activité hors convention avec les principes déontologiques

Il est tout à fait possible de concilier une activité hors convention avec les principes déontologiques de la profession de kinésithérapeute. Il faut simplement différencier les actes conventionnés des actes hors convention et veiller à ce que ces derniers restent dans le référentiel de compétence du kinésithérapeute. Il est cependant interdit de justifier des actes hors nomenclature par l’utilisation d’une méthode ou d’un matériel particulier pour réaliser un acte conventionné.

Implications financières à prendre en compte pour les actes hors nomenclature kiné

Pour fixer un tarif d’actes hors nomenclature, il est essentiel de tenir compte de paramètres tels que les frais supplémentaires occasionnés par cette activité. Il faut établir un tarif qui couvre les frais et soit rentable, tout en prenant en compte la valeur que le kinésithérapeute accorde à son acte. La taxation est également différente entre acte conventionné et actes hors nomenclature et c’est un élément à bien prendre en compte également.

Accompagnement personnalisé de Aude Jasmin Chavigny pour lancer une activité hors convention

Aude Jasmin Chavigny propose divers formats d’accompagnement, tels que des formations en e-learning, des sessions de formation en présentiel sur le développement de l’activité hors convention, ainsi qu’un accompagnement individuel à la demande. Les kinés peuvent donc bénéficier d’un accompagnement personnalisé en fonction de leurs besoins spécifiques.

Perspectives d’évolution des actes hors nomenclature kiné en France

Quant aux perspectives d’évolution par rapport à l’activité hors convention, il n’y a pas encore d’harmonisation des différentes réponses des ordres sur le sujet. Il est toutefois important de porter cette partie de l’activité en tant que kinésithérapeute pour faire évoluer les mentalités et les pratiques dans ce domaine.

Ce résumé offre un aperçu complet des discussions et des conseils partagés par Aude Jasmin Chavigny dans la vidéo ci-dessous.

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