Comment s’installer en zone sur dotée Kiné ? Partage d’expériences réussies
Comment Quentin a réussi s’installer en zone sur dotée kiné à 3 reprises pour 3 raisons différentes ?
Tu peux retrouver l’interview complète après le résumé
L’installation des kinésithérapeutes dans les zones surdotées constitue un enjeu majeur pour l’accès aux soins de rééducation sur l’ensemble du territoire français. Dans ces régions où la densité de professionnels est particulièrement élevée, les kinésithérapeutes souhaitant s’installer doivent, dans certains cas, effectuer une demande de dérogation auprès des autorités compétentes. Ce processus comporte plusieurs étapes et défis à relever, depuis la préparation du dossier jusqu’à l’obtention de l’autorisation finale.
Dans cet entretien, nous avons le plaisir d’accueillir Quentin, kinésithérapeute, qui a su faire face à ces problématiques d’installation en zone surdotée. Il nous livre son parcours et partage son expérience sur les démarches à entreprendre pour obtenir une dérogation.
Quentin, peux-tu te présenter et nous expliquer brièvement ton parcours ?
Bonjour, je suis Quentin, kinésithérapeute. J’ai créé mon cabinet en 2017 et je me suis retrouvé dans une zone surdotée suite à l’avenant 5. J’ai donc dû faire une demande de dérogation pour risque économique, car une personne est partie et est restée dans la même zone.
Quelles sont les différentes démarches à effectuer pour obtenir une dérogation d’installation en zone sur dotée ?
Il faut d’abord se rapprocher de l’organisme d’assurance maladie compétent dans la zone demandé et remplir un dossier comprenant plusieurs pages. Il faut justifier les motifs de la demande, fournir des lettres de motivation et trouver une personne pour remplacer le kinésithérapeute sortant qui reste dans la même zone. Les échanges peuvent être longs et il faut être patient. On peut retrouver tout les zonages directement sur Rezone kiné
Quels sont les principaux critères pris en compte par les autorités pour accorder ou non une dérogation ?
Cela dépend de la nature de la demande. Pour l’installation pour une spécificité d’exercice par exemple, la CPAM examine les actes réalisés dans le cabinet précédent. Si c’est pour une activité secondaire ces démarches ne s’appliquent pas car on reste rattaché à la zone où se trouve l’activité principale. Mais dès qu’il s’agit d’une activité principale, il faut faire une demande de CPS dans la nouvelle zone.
Quels conseils donnerais-tu à un kinésithérapeute qui souhaite s’installer en zone surdotée ?
Il faut être patient, ne rien lâcher et bien préparer son installation. Il faut s’y prendre plusieurs mois à l’avance et suivre régulièrement l’évolution de la demande auprès de l’organisme d’assurance maladie. Il est également important de comprendre les enjeux de la gestion des zones surdotées et de se mettre à la place de la CPAM.
Quels sont, selon toi, les principaux enjeux et défis à relever pour améliorer l’accès aux soins de kinésithérapie sur l’ensemble du territoire français ?
Il y a plusieurs enjeux à relever. Il faut améliorer l’accès aux soins dans les zones surdotées où les listes d’attente pour les patients sont longues. Il faut également rendre les zones sous-dotées plus attractives pour les professionnels de santé. Enfin, il faut revoir la tarification des actes de kinésithérapie pour garantir la qualité des soins.
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