L’arthrose, ou ostéoarthrite, est la maladie articulaire la plus courante. Elle se caractérise par la destruction du cartilage des articulations qui perd en épaisseur, se fissure et finit par disparaître. Si les mécanismes de cette dégradation sont mal connus plusieurs facteurs de risques sont identifiés et peuvent donc être réduit par des actions préventives.

Les causes de l’arthrose

L’âge

Passé 65 ans 2 personnes sur 3 sont touchées par l’arthrose. Bien que toutes les articulations peuvent être atteintes, la colonne vertébrale, les doigts et les genoux sont le plus souvent concernés. Certains individus peuvent avoir de l’arthrose sans pour autant en souffrir. Lorsque elle est située au niveau de la hanche ou des genoux l’arthrose entraîne une gêne fonctionnelle qui peut nécessiter une intervention chirurgicale mais sont efficacité est limitée à une dizaine d’année.

 

Les anomalies du métabolisme

L’obésité est un des facteurs majeurs de l’arthrose du genou. La surcharge pondérale augmente le risque d’usure des cartilages des membres inférieurs. Une perte de poids, même modérée, permet de protéger l’articulation. Mais c’est surtout une accumulation des facteurs de risque en plus de l’obésité qui favorise l’arthrose notamment du genou.

Certaines recherches mettent en avant les risques liés au diabète (effet néfaste d’un excès de sucre sur le cartilage), aux anomalies du cholestérol, des triglycérides ou l’hypertension. Ces données nécessitent encore d’être approfondies.

Les causes physiques et physiologiques

Comme pour l’obésité un excès de charge, de sollicitation ou des traumatismes répétés des articulations lors d’une activité physique accélère l’usure des cartilages. C’est d’autant plus destructeur si la posture n’est pas ergonomique. Que ce soit au travail ou pour une activité sportive faire appel aux professionnels de santé spécialisé (kinésithérapeute, ergothérapeute, rhumatologue…) est une excellente initiative préventive.

 

Maladie et hérédité

Plusieurs maladies articulaires ou inflammatoires peuvent entraîner l’arthrose. C’est le cas de la polyarthrite rhumatoïde, de l’ostéonécrose, des pathologies dites microcristallines, des antécédents de traumatisme articulaire tels que les fractures et les luxations.

Certaines localisations de l’arthrose seraient liées à la génétique. Ainsi l’arthrose des mains et des genoux seraient plus fréquentes dans certaines familles.

prévenir l'arthrose

Prévention

Pour prévenir l’arthrose il suffit donc de rester jeune, en bonne santé et d’avoir une bonne éducation thérapeutique… Pour tous ceux qui prennent inexorablement 1 an tous les 365 jours environ il reste des solutions.

 

En amont de la maladie

Comme mentionné plus haut, on peut faire appel aux conseils des professionnels de santé. Ils nous transmettent une meilleure connaissance des gestes et postures les plus adaptés dans notre quotidien. Que ce soit au travail, pour notre activité sportive voir dans l’organisation de notre domicile ils peuvent nous enseigner à économiser et entretenir notre corps.

Une alimentation équilibré et une activité physique régulière et modérée tout au long de notre vie donnent un bénéfice sanitaire qui va bien au-delà de l’arthrose. Le bon sens, un bon accompagnement et l’écoute de son corps sont finalement les clés pour prévenir l’arthrose.

 

Et quand l’arthrose est déjà installée?

Si pendant les crises aigües il est recommandé de laisser le corps se reposer, l’arthrose n’empêche pas d’avoir une activité physique quotidienne. Elle est même conseillée pour ralentir le développement de l’ostéoarthrite et éviter des dommages collatéraux. Elle doit être particulièrement adaptée et il est nécessaire de contrôler régulièrement l’évolution de la mobilité, de l’amplitude des mouvements et de la douleur avec un professionnel de santé.

Des exercices spécifiques permettent de maintenir, voir d’améliorer la mobilité des articulations atteintes. Les excellentes fiches d’auto-exercice de la Société Française de Rhumatologie se concentrent sur l’arthrose du genou et de la hanche qui sont les plus handicapantes.

Les gymnastiques douces ou holistiques sont également recommandées. Elles permettent de s’entretenir de façon globale et pas uniquement les articulations atteintes. Méthode Feldenkrais, Qi gong, Antigymnastique, méthode Ehrenfried, Thaï Chi… Découvrez celle qui vous convient le mieux, il y en a forcément près de chez vous et votre kiné saura surement vous renseigner.